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Varicelle : symptômes, contagion, traitement, durée,...

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C’est une maladie infectieuse très contagieuse, typique de l’enfance. Elle se manifeste par une éruption de boutons rouges qui se transforment en petites vésicules remplies de liquide, provoquant des démangeaisons. Ces lésions se croûtent ensuite et guérissent. Elle est souvent accompagnée de fièvre légère et de malaise général. La transmission se fait par contact direct ou par les gouttelettes respiratoires. Une fois guérie, elle confère généralement une immunité à vie.

Qu’est-ce que la varicelle ?

La varicelle, classiquement connue comme une affection infantile, se caractérise par une éruption cutanée de vésicules démangeaisons, souvent accompagnée de fièvre et de fatigue. Elle est provoquée par le virus varicelle-zona (VVZ), un membre de la famille des herpèsvirus. Bien que le plus souvent bénigne chez les enfants, elle peut se révéler plus sévère chez les adultes et les personnes immunodéprimées.

Contagion : comment se transmet la varicelle ?

Le virus de la varicelle se transmet avec une facilité déconcertante au moyen de gouttelettes respiratoires émises par une personne contaminée ou par contact direct avec le liquide des vésicules. Une période de contagiosité survient généralement 1 à 2 jours avant l’apparition de l’éruption cutanée et se maintient jusqu’à ce que toutes les vésicules soient croûtées.

Quels sont les symptômes de la varicelle ?

Début de la maladie

Le début de la varicelle est souvent soudain. Une fièvre modérée peut être le premier signe, accompagnée par une sensation de malaise général. L’apparition de l’éruption cutanée se fait généralement dans les 24 à 48 heures suivant la fièvre.

Apparition des vésicules

Les vésicules se forment en plusieurs poussées sur deux à quatre jours. Elles débutent par des macules rouges, qui se transforment en petites cloques remplies d’un liquide clair (vésicules), avant de devenir des pustules. Ces dernières finissent par se dessécher et former une croûte. Ce processus dure généralement environ une semaine.

Démangeaisons

L’un des symptômes les plus incommodants de la varicelle est le prurit intense. Pour soulager les démangeaisons, divers moyens existent tels que l’utilisation de lotions calamine ou de bains d’avoine.

Durée de la varicelle

La varicelle se déroule habituellement sur environ 10 à 20 jours depuis le début de la fièvre jusqu’à la chute des dernières croûtes.

Comment se diagnostic la varicelle ?

Le diagnostic de la varicelle est principalement clinique. L’apparition de l’éruption caractéristique permet généralement une identification aisée de la maladie. Des tests de laboratoire peuvent être envisagés dans les cas atypiques ou pour des raisons épidémiologiques.

Quelles évolutions ?

Concernant son évolution, la varicelle est habituellement auto-limitante. La durée de l’éruption est en moyenne de sept à dix jours. La convalescence peut cependant être accompagnée d’une asthénie, état de faiblesse généralisée, qui perdure sur plusieurs jours.

Quelles sont les complications possibles ?

Même si la varicelle est souvent sans gravité, des complications sont possibles. Chez le petit enfant, la principale complication de la varicelle est la surinfection bactérienne des lésions cutanées. D’autres conséquences plus graves, telles que des pneumonies ou des encéphalites, peuvent survenir, surtout chez l’adulte ou la femme enceinte.

Traitement : comment soigner la varicelle ?

Contre les démangeaisons

Pour soulager les démangeaisons, plusieurs moyens existent :

Il est primordial de veiller à ne pas gratter les lésions pour prévenir les cicatrices et les surinfections. Parallèlement, le repos est essentiel pour favoriser la guérison.

Traitement médical

Un antiviral, l’aciclovir, peut être prescrit dans certains cas, notamment chez les sujets à risque de complications. Toutefois, il doit être administré dans les premières 24 à 72 heures suivant l’apparition des vésicules pour être efficace.

Peut-on éviter la varicelle avec la vaccination ?

La prévention de la varicelle repose essentiellement sur la vaccination. Recommandée dans de nombreux pays, elle s’avère efficace pour prévenir la maladie ou en diminuer la sévérité. Il existe deux types de vaccins anti-varicelle : le vaccin monovalent et le vaccin combiné contre la varicelle et la rougeole, les oreillons et la rubéole (RORV).

La vaccination a prouvé son efficacité en réduisant de manière significative le nombre de cas de varicelle et de ses complications. Elle est notamment bénéfique pour les enfants et les adultes n’ayant jamais contracté le virus.

Quels sont les risques et complications liés à la varicelle ?

Les infections cutanées

Les vésicules peuvent s’infecter par des bactéries si elles sont grattées. Cela peut conduire à des complications comme des impétigos ou des abcès nécessitant un traitement antibiotique.

Les atteintes graves

Des complications sérieuses, quoique rares, telles que des pneumonies virales ou bactériennes, des encéphalites ou des hépatites, peuvent également émaner d’une varicelle, nécessitant une prise en charge médicale urgente.

Le syndrome de Reye

Chez les enfants qui prennent de l’aspirine durant une varicelle, le risque de syndrome de Reye, une condition grave affectant le cerveau et le foie, est accru. C’est pourquoi l’utilisation d’aspirine est fortement déconseillée pour les symptômes de la varicelle.

Chez les adultes

Les adultes qui contractent la varicelle peuvent subir une forme plus sévère de la maladie. Leur suivi médical doit être plus rigoureux, avec un seuil de vigilance plus élevé pour les complications.

Chez les personnes immunodéprimées

Les patients immunodéprimés peuvent subir une forme grave de varicelle avec des lésions étendues et des complications sévères, d’où l’importance d’un suivi médical attentif et de précautions particulières en cas d’exposition au virus.

La varicelle chez la femme enceinte : qu’en est-il ?

Risque pour le fœtus

Si une femme enceinte contracte la varicelle, des risques pour le fœtus existent, notamment en début de grossesse. Cela peut conduire à des anomalies congénitales ou à une varicelle néonatale.

Suivi médical

Le suivi médical devient primordial pour les femmes enceintes exposées au virus ou présentant des symptômes de la varicelle. Des traitements spécifiques, comme des immunoglobulines, peuvent être indiqués pour protéger la mère et le bébé.

Varicelle et zona : quel lien entre les maladies ?

Après une infection par la varicelle, le virus reste en sommeil dans les ganglions nerveux. Il peut se réactiver plus tard, souvent des années après, causant alors ce qu’on appelle un zona. Cette affection, plus courante chez les personnes âgées ou immunodéprimées, se caractérise par une éruption douloureuse au niveau de la peau innervée par le ganglion nerveux où le virus était latent.

Quelles sont les bonnes pratiques lors d’une contagion ?

La varicelle étant hautement contagieuse, il est conseillé d’isoler le patient atteint pour éviter la propagation du virus. En milieu scolaire ou professionnel, le retour ne doit se faire qu’une fois toutes les vésicules croûtées.

Il est également utile de :

Le virus de la varicelle-zona constitue toujours une préoccupation de santé publique. Bien que considérée comme une maladie infantile bénigne, il est essentiel de ne pas sous-estimer ses possibles complications et de respecter les mesures de prévention. L’éducation sur la gestion des symptômes et la vaccination constituent les clés d’un contrôle optimal de la varicelle.

Entamer une conversation avec son médecin lorsqu’on envisage la vaccination ou lorsqu’un cas de varicelle se déclare dans l’entourage est fortement préconisé. La connaissance approfondie des caractéristiques de la varicelle et de sa prise en charge reste un atout indéniable dans la prévention de ses répercussions pour l’individu et la collectivité.

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